Même si je m'attendais à mieux niveau scénario (en deux mots: une femme décide de tout lâcher pour écrire et publier), j'ai été surtout très contente de retrouver Jocelyn Quivrin dans un rôle qui lui colle parfaitement à la peau (et qui relance davantage sa carrière en plus de 99 frs). Je l'aime, que dis-je je l'adore, en éditeur-intello, on en veut toujours plus, et à la fin la réalisatrice nous remet bien gentiment à notre place et c'est surtout ça que j'ai aimé : on ne rentre pas dans les stéréotypes du cinéma du genre "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants". Des fois ça fait du bien de rêver en bref.

J'ai été le voir parceque je surkiffe l'agent Mulder ouep.Bon et résultat ce film fait passer une agréable soirée mais rien de plus, aucun génie, c'est une copie grotesque de Freaky Friday avec Lindsay Lohan en version dramatique, donc même si le scénario semble recherché ce n'est pas Vincent Perez qu'il faut féliciter. De plus même si l'émotion parvient à passer, on y croit pas trop au père qui finit par trouver ça normal que l'âme de sa femme habite le corps de sa fille.

Je n'avais pas du tout entendu parler de ce qui m'attendait et l'histoire est vraiment vraiment troublante, on ne s'y attend pas, l'inversion de couleurs (n&b pour le présent et couleur pour le passé) est judicieuse, les plans sont drôlement bien filmés, les personnages sont attachants, et retrouver Patrick Bruel, Ludivine Sagnier et Cécile de France dans le même chef-d'oeuvre j'adore :D

Pas un chef d'oeuvre mais un film qui fait passer une bonne soirée. Joliment fait mais compliqué, trop compliqué pour qu'on puisse se retrouver dans un des personnages. J'ai aimé sur le coup mais au final quelques mois après l'avoir vu je n'en retiens pas grand chose.

Pour moi c'est incontestablement l'un des plus beaux films de l'année 2007.
Je saurai pas expliquer pourquoi il m'a laissé sans voix. J'avais une vision de la banlieue très "limitée" avant ça et j'en ressort différente. A voir pour le talent des jeunes acteurs, pour le talent de la jeune réalisatrice et pour tenter de se faire sa propre opinion sur ce que l'on pensait connaitre.

Le film le plus déjanté de l'année (et que j'ai vu jusqu'à présent). Je n'ai pas lu le livre de Beigbeder donc je peux pas dire si il est fidèle au roman, je peux pas dire non plus si c'est l'auteur qui est cinglé ou le réalisateur. Je suis partagé entre le j'adore et le je déteste. Octave Parango est détestable et Jean Dujardin, celui qui campe son personnage, est fabuleux. On ne peux que partiellement détester ce film car il est vraiment bien réalisé il faut dire, vraiment très original. Et moi je surkiffe Jocelyn Quivrin (j'espère que le film va lancer pour de bon sa carrière resté trop longtemps dans l'ombre). N'ayez pas peur du changement, du trop de sexe et du trop de drogues quand vous entrez dans la salle, laissez de côté la réalité le temps du film.

Dans un autre genre. Dessin animé à voir absolument, et à tout âge. Surement le plus réaliste au niveau des images, et puis mignon, qui donne faim (si si!), j'ai été le voir deux fois et les deux fois je suis sorti de la salle satisfaite. Pour ceux qui aiment les rats ou qui ont envie de les aimer, pour ceux qui aiment la grande cuisine ou qui en ont ral bol des pommes de terre sautées ^^

Un petit film qui n'a pas encore fait beaucoup parlé de lui et c'est bien dommage. Romain Duris y est excellent. Il reste dans ses rôles de trentenaire paumé de la vie dans le même goût que l'Auberge espagnole (et ça lui va bien). Mais ça n'est pas seulement parcequ'on l'aperçoit (il faut avoir des yeux partout) dans le plus simple appareil (Durant tout le film il est soit torse nu soit en serviette rah la la) que ce film a de l'intérêt : je découvre également la talentueuse et ravissante actrice Aïssa Maïga, rayon de soleil du film, et je me marre tout simplement. Film pas prise de tête,  l'histoire n'est pas originale mais le réalisateur s'est franchement bien démerdé.

Evidemment comme j'ai adoré mais vraiment adoré Bernard Campan dans les deux chefs d'oeuvres de Zabou Breitman Se souvenir des belles choses et L'homme de sa vie, J'avais hâte de découvrir sa première réalisation. Le magazine Première y met une minable étoile, soit disant qu'il serait trop attaché à faire de "belles" scènes et que l'histoire bof bof, et bien moi j'ai aimé son film, parcequ'il saisit la vie telle qu'elle est, parcequ'il traduit des émotions difficile à traduire.Mon seul regret c'est peut-être le dénouement qui aurait pu se faire un peu plus tard en conservant le suspens plus longtemps, parcequ'une fois qu'on a comprit ça retombe et la fin bouleverse moins qu'elle pourrait bouleverser (j'aime les fins qui bouleversent hein). Mais les mots sont jolis, les scènes sont touchantes, les soupirs sont longs, et j'en ressort tout chose....

"Tu sais des fois j'ai l'impression que la vie se déroule sans moi, comme si il y avait moi d'un côté et la vie de l'autre..."

Le premier article de ce blog est évidemment consacré à quelques photographies d'Henri Cartier-Bresson, mon chouchou, découvert il y a seulement un an (il était le sujet de mon TPE ^^).
Simple. Humain. Vrai. Il a pas peur du flou et ne cherche pas à faire du beau. Il capture l'instant et je ne dis rien de plus il y a juste à regarder avec les yeux...